LES BIDAUDIERES
La grande maison bourgeoise des Bidaudières se trouve à flanc de coteau entre Vouvray et Vernou. C’est un édifice qui remonte au XVIIIe siècle et qui a été remanié au XIXe.
Le fief de l’Echeneau et les Bidaudières appartenaient à la prévôté d’Oé. Page 21 – Monographie de Chauvigné
C’est aussi grâce à l’heureuse initiative de quelques propriétaires, à leur foi dans l’avenir, à leur exemple pratique signalé comme modèle, que le mouvement de la reconstitution fut généralisé. Au premier rang, il convient de citer M. Ch. Vavasseur, propriétaire du domaine des Bidaudières, qui, dès le début, fut à la tête du progrès viticole de Vouvray. Page 124 – Monographie de Chauvigné
Comme les Landriève des Bordes, une autre famille tourangelle, les Loiseau, possédaient des habitations à Saint-Domingue au XVIIIe siècle. Né à Amboise en 1727, Valentin Loiseau, juge-magistrat au bailliage et présidial de Tours, lieutenant-général de Police de Tours et faubourgs, était aussi propriétaire des châteaux des Girardières et des Bidaudières à Vouvray, de plusieurs métairies, de maisons à Tours et d’une part dans la manufacture du Ripault à Monts. Il avait épousé en 1764 Marie-Elisabeth Faure, née à Dondon (Saint-Domingue) dont les parents, François Faure et Marie-Marguerite Lejeune, étaient aussi natifs de l’île. Ils eurent quatre enfants : Valentin II épousa Mlle Elisabeth Mercier ; Jeanne devint Mme Antoine Taschereau et Marie-Valentine s’unit à Prudent-Jean Bruley. Après la mort de leur père en 1788, ils héritèrent d’une fortune considérable évaluée à dix-sept cent mille livres, les propriétés coloniales étant estimées à un million de livres et rapportant deux cent mille livres. Quand éclata l’insurrection, Valentin, âgé de vingt-deux ans, était à Saint-Domingue. Les habitations de sa famille situées dans les paroisses de Dondon et de la Marmelade, furent incendiées par des bandes d’esclaves noirs qui massacrèrent plusieurs de ses parents : le fils aîné de Mme de Trémaïs, cousine germaine de Mme Loiseau, ainsi que la mère de celle ci, Mme du Huart-Juzon née Lejeune et sa sœur, Mme de Saint-Germain. Valentin avait fui avec Mme de Trémaïs et ses enfants et s’était réfugiée dans la partie espagnole de l’île. Valentin, revenu en France, et sa sœur Mme Bruley établirent des dossiers pour obtenir des indemnités à la suite de la confiscation de leurs habitations. En 1827, les indemnités suivantes leur furent attribuées : 45.175 fr. pour les deux caféteries « Faure et Loiseau » sises au Haut-du-Trou et à la Guille, paroisse de Dondon, et 23.074 fr. pour la caféterie située sur la paroisse de la Marmelade. Bulletin de la société archéologique de Touraine, 1966, p. 297
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